Partant du débat actuel sur la mémoire collective pour plonger dans le passé et envisager l'événement et sa transmission, puis les transformations du paysage mémoriel de la Caraïbe, cette contribution à l'anthropologie de la mémoire de l'esclavage suit le trajet des souvenirs depuis la scène fondatrice jusqu'à leur formalisation en récits ou leur inscription au coeur des relations sociales.
Ce numéro vise à restituer un dialogue interdisciplinaire dans lequel la discussion théorique s'alimente et s'enrichit d'expériences contemporaines de recherche empirique en Amérique latine, en France et aux Etats-Unis, centrées sur des populations pouvant être catégorisées, selon les contextes, comme « noires », « africaines », « afrodescendantes », « afrocaribéennes », « antillaises », etc...
Ce document se concentre sur l'Amérique latine et les Caraïbes. Il s'interroge sur "ce qu'il se passe" et sur "la façon dont il faut intervenir sur ce qu'il se passe". Montrer en quoi il est important d'aborder la question des soins lorsque l'on parle de développement, démontrer que nous ne pouvons parler de soins sans évoquer la mondialisation et la migration et apporter des éléments de réflexion novateurs pour les personnes qui sont déjà en train de travailler sur l'organisation sociale des soins comme cas de développement à l'échelle transnationale.
Ce dossier présente l'histoire des migrations à la Caraïbe depuis leXVIIe siècle en montrant leurs répercussions sur les relations entre les groupes. Il analyse le rôle joué par les institutions locales, nationales, voire supra-nationales dans la gestion et le contrôle des flux migratoires et interroge les phénomènes identitaires liés aujourd'hui à la caribéanité (extrait de la quatrième de couverture).
Analyse de l'évolution de la carte migratoire latino-américaine et caribéenne jusqu'au début de la décennie 2000 : si les modèles migratoires régionaux traditionnels concernent l'immigration en provenance d'outre-mer et son inéluctable épuisement, la migration intra-régionale (avec son intensité modérée et la prédominance féminine) et l'émigration vers les Etats-Unis (qui réunit les trois quarts des migrants de la région), un nouveau modèle migratoire de type extra-régional s'instaure, où les flux migratoires s'orientent vers l'Espagne et le Japon, destinations les plus dynamiques.
Dossier spécial sur les diasporas caribéennes, leur histoire, les problèmes de discrimination à leur encontre et leur vie au quotidien, que ce soit en France, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis.
Regroupe une grande diversité d'études pluridisciplinaires portant sur l'oeuvre de Jean Benoist mais surtout sur des axes d'analyse de la société créole qu'il a suscités : histoire de l'esclavage et de ses retombées, structures sociales des îles, identité ethnicité, pratiques religieuses, biomédecine et magie, pratiques culturelles, linguistiques et littéraires.
Analyses les origines mythiques et historiques des Caraïbes et leur venue aux Petites Antilles.
Tout comme la formation de la société créole caribéenne est liée à la colonisation et à l'esclavage, le conte relève de ce double héritage.
L'article retrace les tendances observées en matière de migration internationale sur le sous-continent latino-américain au cours des dernières décennies. Il analyse les principales caractéristiques des mouvements intra-régionaux et du phénomène dominant de cette seconde moitié du XXe siècle : le développement de l'émigration vers les Etats-Unis.
La société noire de la zone de Dibulla (côte caraïbe de Colombie) ne relève ni du modèle des sociétés marrons isolées, ni de celui, aujourd'hui courant, de l'ethnicité ou du néo-traditionnalisme religieux de type africain, ni des formes identitaires interactives dé-territorialisées du milieu urbain. Elle est constituée de réseaux de parentèle multipolaires et en lutte factionnelle virtuelle, dont l'ancrage territorial est à la fois matrifocal et religieux, grâce au culte territorial des saints et des morts. Le régime de mémoire et d'historicité et l'organisation socio-politique, qui débordent les frontières ethniques, régionales et nationales, font de cette société l'illustration d'une forme de sociabilité frontalière, non communautaire et non identitaire, rarement étudiée par l'anthropologie, et qui peut-être une facette caractéristique des cultures caraïbes.
Ce numéro examine la validité des notions de mondialisation, de globalisation, de métissage mais aussi d'intégrisme, de fondamentalisme et de racisme pour les confronter aux réalités culturelles de l'espace caraïbe . Ces notions sont-elles de simples étiquettes, des slogans ou permettent-elles de comprendre la Caraïbe actuelle ?